Sergio Peraza

Sergio Peraza
Unique Xolo-Art by Sergio Peraza

24/11/11



Peraza expose en France et Chicago. 
Dans notre pays les Peraza, a commencer par le père, Humberto Peraza Ojeda, conservent un solide prestige dans le domaine de la sculpture. Sergio, le plus jeune de cette famille d'artistes est celui qui lutte actuellement le plus à l´ètranger, ouvrant des portes dans des pays ou le nom n'est pas la clè, où l´on juge les artistes pour leur talent plus que pour leur origine. "Etre le fils d'un sculpteur connu est parfois genant pour ceux qui ne veulent pas accepter mon travail, mais en Europe et aux Etats-Unis, j'arrive a me faire connaitre par mon oeuvre propre".
Depuis 1996, Sergio a été constamment en rapport avec le mouvement culturel de la France. II a exposé ses sculptures à l'ambassade du Mexique à Paris, au Centre Culturel du Mexique, à la galerie Mendrisse, à la maison d'Egypte, sur la place André Dreyer de la Ville Lumiere et au Salon International de Peinture et de Sculpture de Martainville (Normandie). Actuellement il fait une exposition individuelle jusqu'a fin Janvier a la galerie l`Atelier des Roches à Metz, capitale de la Lorraine.
Cette exposition, qui comprend vingt oeuvres, a eu du succès depuis qu'on en a annonce le titre, Oeuvre chaude pour journées froides, puisque sous ces latitudes les hivers sont rudes et que par son oeuvre Peraza prétend réchauffer le milieu artistique de 1'Est de la France.
En fevrier et mars cette exposition demenagera dans le bâtiment central de la compagnie d'assurances francaise AXXA, et il existe le projet de la transporter au Luxembourg, ainsi elle passerait tout 1'an 2000 en terres européennes.

Et aux États-Unis, pendant tout le mois de février, à Chicago (Illinois), 1'exposition Xoloizcuintli: le chien mexicain precolombien sans pelage présente l´oeuvre de remarquables mâitres contemporains mexicains, parmi lesquels se trouvent: Raul Anguiano, Diego Rivera et Arturo Garcia Bustos, dans le domaine de la peinture, et Sergio Peraza avec quelques-uns de ses bronzes sur le chien mexicain xoloizcuintli. Cette exposition a été inaugurée à la Llorona Art Gallery, avec en commissaire la peintre Maria Rosa Olivos et des textes de Beatriz Vidal de Alba, directrice du Musée National de l´Estampe, dépendance de l´Institut National des Beaux-Arts, qui est egalement une enthousiaste promoteur des Xoloizcuintlis.

C'est ainsi que débute l´an 2000 pour un artiste dynamique qui, outre les expositions et les voyages, a des commandes importantes comme le buste de l´historien Silvio Zavala, doyen du Colegio Nacional, qu'il vient d'inaugurer a l´Université Autonome du Yucatan, à Merida.




Xoloitzcuintli, où Sergio présente deux bronzes, sera exposée aussi à Los Angeles en mars prochain, et fait partie de la recherche individuelle de ce créateur pour devenir international, même si des engagenments au Mexique l´empêchent de continuer. II espère revenir à Paris dans deux ans avec de nouveaux travaux.
II résume son travail créateur de ces derniéres années: "Je suis en train de changer positivement, car chaque fois que je modèle une nouvelle sculpture je le fais mieux; l´artiste est comme le sportif, plus il s'entraîne, meilleur il est. Techniquement je me surpasse tous les jours, la creativite est toujours presente et dans le discours plastique je suis en évolution constante; je viens d'avoir l´idée de Art de bureau, travaux élaborés avec imagination et avec les détritus des bureaux... Voici une renovation, puisque chez moi il y a une invention continue d'histoires"
.
Sur sa conception en tant qu'artiste independent qui fait un double effort: de creation et de diffusion, il commente qu'au Mexique l´Etat appuie les artistes consacrés ou les grands artistes: " C'est très bien qu'on organise des expositions aussi importantes que celles de Cesar ou de Camille Claudel, c'est dommage qu'on annule celle du grand sculpteur francais Bourdelle. Mais en plus de tous ces efforts, le corps diplomatique devrait constamment embaucher de jeunes artistes mexicains pour les envoyer dans les pays et inciter a la creation de cette manière" .

"Le Mexique, ce n'est pas seulement Rivera, Siqueiros, Coronel, Cuevas; nous les jeunes, nous avons beaucoup á donner, mais parfois c'est tellement difficile d'y arriver, et quand nous y arrivons nous ne faisons plus un art jeune parce que nous avons dans les cinquante ans. Les politiques qui aspirent à la présidence doivent se demander comment maintenir l´image du Mexique fraîche dans le monde, comment aider ses artistes sans limitation de tendance ou d'age. Cela manque encore cruellement. J'ai cherche des sponsors que j'ai trouvés par exemple en France dans le secteur privé, tandis qu'ici c'est plus compliqué et difficile, car si on n'a pas un solide prestige, presque personne ne parie sur le futur d'un artiste jeune. Une fois j'ai demande de l´aide à l´Etat mexicain pour une exposition á Paris - je voulais qu'on m'envoie les sculptures que j'avais a Mexico, deja emballées -, mais cela ne m'a pas etc accorde et j'ai perdu patience. Ne disposant pas de cette aide, il a fallu que je travaille et que je fasse de nouvelles oeuvres. Face à un moment critique l´artiste s'en sort toujours grâce à sa créativité et tout a été beaucoup mieux pour moi. 
Si les createurs ne marchent qu'avec des bourses, ils se transforment en artistes qui ne savent pas se débrouiller; le mieux, c'est de lutter, et si on a de l´aide on en profite au maximum, sinon on parcourt peu à peu le labyrinthe qu'est ce chemin de l´art"

Portraitiste contemporain et mâitre d'une solide préparation académique, Sergio Peraza a dit, entre autres, que le public comprend mieux la sculpute qu'avant: " Mais c'est dommage qu'il n'y ait pas de concours, car avec ceux-ci, ou les biennales et triennales qu'organisait FInstitut National des Beaux-Arts, on se lancait et un mouvement de sculpture mexicain apparaissait; helas il ne se produit plus , si ce n'est grace a des initiatives privées comme les sculptures de l´Avenue Paseo de la Reforma. II y a une nouvelle conception de la sculpture , mais elle est encore très limitée, il faut continuer à se battre pour qu'il y ait plus d'expositions de sculpture et pour faire connaitre l´oeuvre de grands createurs comme par exemple celle de mon père", dont la diffusion - admet-il -n'a jamais été aussi ample, malgré sa grande valeur, que l´ est celle de personnes liées a un groupe ou une chapelle" .   EXCELSIOR 
Mexique à 25 Fevrier 2000 (Page 5).

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